À l’occasion du contentieux électoral 2023 à Tiassalé, Monsieur Assalé Tiémoko soulève le sujet sensible de la nationalité et accuse sans preuves.
Selon des informations, le député maire de Tiassalé ne conteste finalement que 10 % des nouveaux inscrits sur la liste électorale à Tiassalé. En effet, sur 4 615 nouveaux inscrits, seulement 467 lui paraissent suspects, selon des informations. Il évoque plusieurs irrégularités dont des questions de nationalité.
Quel impact pour les alertes ?
Peut-on dire que si Assalé Tiémoko n’avait pas alerté, il y aurait eu plus de 10 mille inscrits ? Si les gens s’inscrivent dans une localité, sont-ils obligés d’y voter le maire et le début ? Si des personnes ont le droit d’être sur la liste électorale, et qu’elles ne sont pas inscrites au bon endroit, elles peuvent bien ne pas avoir le droit de vote à l’élection locale. Ainsi, ils pourraient participer à la présidentielle et au référendum uniquement.
Des preuves attendues
Assalé Tiémoko n’a pas produit de preuve en soutien à sa réclamation. Par exemple, il soupçonne que des gens ne sont pas ivoiriens, mais il ne montre aucun document indiquant qu’ils ont une autre nationalité. La question de nationalité qui est un sujet sensible dans le pays, est évoquée sans précaution.
Il demande à la Cei locale de convoquer les suspects en fraude sur la nationalité, pour leur demander la preuve de leur nationalité ivoirienne.
LIRE AUSSI : Blé Goudé clarifie enfin ses ambitions politiques, ce qui prépare à Yopougon
En même temps, il dit avoir saisi le parquet pour une enquête, et pour des sanctions. Par rapport aux délais de toute la procédure, la Cei pourra-t-elle, sans preuve ni décision judiciaire, procéder à la radiation des personnes concernées ?
Le député maire souhaite également que la Cei locale convoque pour entendre et confronter les autres personnes concernées. En clair, il dénonce sans aucune preuve, sur la base de soupçons.
En même temps, il veut que l’organe et arbitre électoral fasse le travail de recherches de pièces et de preuves à sa place, avec l’obligation de fournir les preuves.
Attention
Quand on voit comment il est difficile de radier une personne décédée au vu et au su de tous, en l’absence de documents officiels et de preuves, difficile d’accepter le mode opératoire de Assalé Tiémoko.
Le député maire doit aussi savoir que la remise en cause de la nationalité des gens, est source de traumatisme.
LIRE AUSSI : “Gbagbo, Bédié et moi même, sommes…” : Alassane Ouattara à Sassou Nguesso
Sans aucune preuve, c’est-à-dire sans aucun document inattaquable. Il ne peut pas dire que des gens sont des étrangers et qu’ils sont inscrits sur la liste électorale de manière irrégulière. Attention !
Par KS