C’est l’annonce faite par le ministère des affaires étrangères algérien. Le pays a décidé se suspendre sa médiation avec les autorités nigériennes dans le cadre d’une sortie de crise après le coup d’Etat du 26 juillet dernier.
« Les échanges sur une visite à Niamey n’ont pas été concluants » et soulève des « interrogations légitimes » sur la volonté réelle des autorités nigériennes a indiqué le gouvernement algérien.
En effet, L’Algérie s’est toujours prononcée contre l’alternative militaire de la CEDEAO et avait proposé son plan de sortie de crise dès le mois d’août, se basant alors sur une transition de six mois maximum dirigée par une personnalité civile et acceptée par tous les bords politiques.
En réponse au communiqué algérien de la semaine dernière, le Niger avait répondu que seul un forum national inclusif, dont la date se fait attendre, pourrait déterminer la durée de la transition.
Le Premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine enfonçait le clou en déclarant publiquement avoir appris l’annonce algérienne « sur les réseaux sociaux », affirmant qu’il « y a eu incompréhension avec l’Algérie », avec qui il fallait d’abord « s’entendre sur le contenu de l’initiative ».
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« Ce n’est pas parce que nous sommes dans une situation difficile qu’on peut nous manipuler. Je mesure ce que je dis ! » avait également répondu le chef du gouvernement de transition au Niger.