Affaire Rapatriement de Soro : voici la liste des 100 citoyens Ivoiriens qui ont saisi les autorités Européennes | IVOIRE TV5
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Affaire Rapatriement de Soro : voici la liste des 100 citoyens Ivoiriens qui ont saisi les autorités Européennes

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Pour redorer le blason du régime d’Alassane Ouattara en Europe, le Collectif des Ivoiriens et Européens d’origine Ivoirienne pour la paix en Côte d’ivoire, a entrepris de riposter aux attaques dont fait l’objet le pouvoir de Ouattara dans la presse en Europe. Dans ce courrier adressé au premier ministre Belge, Alexander De Croo et envoyé par ampliation à d’autres personnalités Européennes, le Collectif accuse l’opposition d’être à l’origine de la dégradation de la situation sociopolitique en Côte d’ivoire et demande à la justice Belge de faciliter l’aboutissement des procédures entamées par l’état Ivoirien contre Guillaume Soro.
COLLECTIF DES IVOIRIENS ET EUROPEENS D’ORIGINE IVOIRIENNE POUR LA PAIX EN COTE D’IVOIRE

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Bruxelles, le 23 Novembre 2020

À Monsieur Alexander De Croo
Premier Ministre de la Belgique
BRUXELLES

Monsieur le Premier Ministre,
Nous citoyens ivoiriens et européens d’origine ivoirienne venons par ce message vous formuler un plaidoyer, relatif à la situation politique et sociale en Côte d’Ivoire.
Monsieur le Premier Ministre,
Ces dernières semaines la République et le Gouvernement de Côte d’Ivoire font face à des actes de défiance et de sédition. Ceux-ci malheureusement ont entraîné selon le bilan officiel, quatre-vingt-cinq (85) pertes en vies humaines, de nombreux blessés et des destructions de biens publics et privés dans certaines localités du pays.


Monsieur le Premier Ministre, ces actes dont l’objectif était d’effrayer et terroriser les populations pour décourager leur participation aux votes, sont suscités, entretenus, et financés par des acteurs politiques ivoiriens, dont certains depuis l’Europe. Cette terre, modèle et promotrice de la démocratie, de l’humanisme et des Droits de l’Homme ne saurait être une base arrière ou le point de départ d’actes subversifs ciblant un pays ami avec lequel la Belgique entretient d’excellentes relations, faites d’amitié, de coopérations économiques et diplomatiques.

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En effet, Monsieur le Premier Ministre, certains acteurs politiques ivoiriens dont Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, qui se rend régulièrement à Bruxelles, ont été des catalyseurs de violences, d’infractions et d’atteintes graves à l’Etat de Droits à travers les actes cités plus haut. Tous ces discours d’appel au désordre et au combat, bien qu’ils s’en défendent, ne pouvaient aboutir à rien d’autre que de provoquer des situations d’extrêmes tensions et de conflits violents auprès des populations qui, dans certaines localités, y ont été réceptifs.
Parlant des élections, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, député et ancien Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, en violation de toutes les règles et normes de droits national et international s’était ainsi engagé, bravache, lors d’une conférence dans un luxueux hôtel parisien le jeudi 17 Septembre en disant « qu’il n’y aurait pas d’élections en Côte d’Ivoire à la date constitutionnelle ».

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Il réitéra les mêmes propos au sein du Press Club de Bruxelles lors d’un débat par visio-conférence avec des Eurodéputés au Parlement Européen le 19 octobre dernier ; il appela même lors d’un discours suivant, au soulèvement militaire et au renversement des autorités légales par un coup d’Etat.
Le Président de la République Française, Monsieur Emmanuel Macron, a d’ailleurs indiqué lors d’une interview dans le magazine Jeune Afrique le samedi 20 novembre dernier, qu’il avait été signifié à Monsieur Soro de quitter la France à la suite de cet appel à la déstabilisation d’un gouvernement légitime.

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Néanmoins, à la suite des déclarations de Monsieur Soro, comme une chorale bien orchestrée, d’autres acteurs politiques et des cyber activistes civiles et ex-militaires résidents pour la plupart en Europe et particulièrement en Belgique ont pris le relais. Ceux-ci à travers des discours de haine identitaires et communautaristes, stigmatisant des groupes ethniques, culturels ou religieux de la population, diffusés sur les réseaux sociaux, entretenaient les tensions et appelaient les populations à s’attaquer aux institutions.


Ces actes d’incitation à la haine ethnique visaient à engendrer des conflits identitaires entre les communautés ivoiriennes. Ils sont orchestrés et soutenus par un travail de propagande sur les réseaux sociaux (riche en désinformation), par les acteurs politiques de l’opposition et leurs relais dit de la « société civile ». Depuis l’intérieur comme l’extérieur du pays, ils ont entrainé la désolation et la douleur dans certaines familles. Ces manoeuvres, si elles n’ont pas permis de perturber le pays au point d’empêcher le processus électoral légal, ont tout de même abouti à des violences intercommunautaires faisant de nombreux morts, des blessés, des mutilés à vie et de graves destructions de biens publics et privés savamment ciblés.
L’opposition ivoirienne dans ses actions subversives au nom d’une « désobéissance civile », et du « boycott actif » a non seulement encouragé des actes de vandalismes, de destruction de biens privés et publics, mais, aussi et surtout de guérilla urbaine.
Monsieur le Premier Ministre, comme vous, nous sommes aussi et bien évidemment très préoccupés par la situation sécuritaire du Sahel avec la montée en puissance du terrorisme et de son impact sur la paix et la stabilité des sociétés et des Etats du sous-continent.

Sur ce sous-continent et aux côtés de quelques autres nations, la Côte d’Ivoire est l’un des points d’accroche de la stabilité sécuritaire, économique, sociale et institutionnelle. Aussi, le jeu dangereux de ces opposants témoigne au mieux de leur inconsistance, incurie et inconscience, au pire de leur désintérêt, absence de considération voire malignité passivement complice des potentielles conséquences sous-régionales et continentales d’une défaillance de la République de Côte d’Ivoire.

Au minimum, ils témoignent de leur irresponsabilité et de leur profond égoïsme. C’est pourquoi nous sollicitons votre contribution pour faciliter la mise hors d’état de nuire de tous les auteurs et commanditaires de ces actes qui pourraient faire basculer le pays dans le même effondrement que connaissent certains de ses voisins.
Nous voudrions vous rappeler Monsieur le Premier Ministre, que les arguments utilisés par les auteurs de ces actes de déstabilisation n’ont aucun fondement légal ni juridique d’autant plus que le Conseil Constitutionnel, l’institution judiciaire suprême de notre pays a rendu ses décisions et n’a été jusqu’alors saisie d’aucun recours.


Cette institution comme vous le savez, après la réception et le traitement des quarante-quatre (44) dossiers de candidature et requêtes de l’opposition conformément à la loi, a rendu sa décision le lundi 14 Septembre 2020 dans laquelle quatre (4) candidats ont été retenus.
Cette décision du Conseil Constitutionnel, seule institution en Côte d’Ivoire habilitée à se prononcer sur la constitutionnalité ou non de la candidature d’un citoyen, venait de mettre fin au débat de l’inéligibilité du Président sortant.

Enfin, cette procédure et les éléments sur lesquels se forme la décision du Conseil Constitutionnel sont connus de tous et ce depuis l’adoption de la nouvelle constitution et sa promulgation en 2016. Chaque candidat potentiel et tous les partis disposaient des informations et moyens légaux leur permettant de déposer des dossiers valides qui auraient mécaniquement abouti à leur adoption et publication.
Ainsi, une partie de l’opposition ivoirienne était visiblement dans un projet de déstabilisation depuis des mois, bien avant le début de la campagne électorale. En effet, certains de ses cadres évoquaient depuis le mois d’avril 2020 l’idée d’une « transition civile sans le Président Alassane Ouattara », alors qu’il n’était même pas le candidat de son parti comme l’attestent les pièces en annexes de ce courrier. Lors du Conseil Politique du RHDP le 13 Mars 2020, l’ancien Premier Ministre Monsieur Amadou Gon Coulibaly (comme vous le savez, décédé le 8 juillet d’un accident cardiaque) avait été désigné à l’unanimité candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Or juste après cette désignation, certains comme Monsieur Pascal Affi N’guessan, Président du Front Populaire Ivoirien (FPI), évoquait déjà une transition au motif que le Président Ouattara « voudrait » imposer le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly aux Ivoiriens.
Ainsi, par leurs actions subversives souhaitées à travers leur stratégie de « désobéissance civile » et de « boycott actif », ces meneurs ont également empêché des citoyens d’exercer leur souveraineté par l’expression de leur droit civique le 31 octobre 2020, conformément à la date inscrite dans la constitution.
Un exercice démocratique et légitime du droit de l’opposition à ne pas partager les orientations défendues par le parti au pouvoir et à ne pas souhaiter que les leaders de ce même parti puissent conserver les fonctions accordées par le suffrage universel aurait été simplement de s’inscrire dans le respect de l’Etat de droit, de mener un débat public dans le cadre d’une campagne électorale, et de mobiliser les électeurs non pas sur des bagarres de rues, mais, sur un projet de société et de progrès pour la société ivoirienne.

Il est en effet regrettable pour notre jeune démocratie que les principales forces de l’opposition ne s’en soient pas montrer à la hauteur.
Nonobstant la nécessité de l’apaisement des tensions, de la paix et la réconciliation, il apparaît aujourd’hui que dans le cadre de la coopération et d’amitié qui lie la Côte d’Ivoire à la Belgique , la justice européenne et surtout belge soutienne d’avantage la Côte d’Ivoire dans son processus de lutte contre l’impunité ; pour rendre justice aux victimes, et pour que les instigateurs des violences puissent répondre de leurs actes et assumer leurs responsabilités devant le peuple ivoirien.


Convaincu de l’engagement de la Belgique au service de la promotion des valeurs de démocratie, de l’Etat de Droit, de l’humanisme et de la justice, nous vous remercions, Monsieur le Premier Ministre, pour votre sollicitude et sommes à votre entière disposition et celles de vos services pour toute demande de renseignements complémentaires.
Nous vous prions, Monsieur le Premier Ministre, de croire en l’expression de notre très haute considération.

Pour le Collectif,
Le porte-parole

Arouna DAO

Les citoyens signataires :

1. Bamba Moussa Wamba
2. Bamba Lacina
3. Tanoh David
4. Tanoh Véronique
5. Djibril Traore
6. Aline Kadja
7. N’guessan Hervé Marius
8. Trah Lou Sylvie
9. Akelé oro Felixine
10. Kassi Bile
11. N’guessan Yao Charles
12. Dosso Massiami
13. Cissé Hawa
14. Savané Losseni
15. Doumbia Ibrahim
16. Doumbia Lassina
17. Traore Hamza
18. Traore Check Abdoul
19. Savané Maimouna
20. Billa Mariam
21. Billa Oumar
22. Ouattara Maimouna
23. Traoré Seydou
24. Tano Mathieu
25. Doudou Gragba
26. Crépin Gragba
27. Koné Bakari
28. Ouattara BANASSI Abdoulaye
29. KONE Abdoulaye
30. Yao Amoin Suzanne
31. Bamba Kadi
32. Traoée Djénéba
33. Touré Losséni
34. Soumahoro Habib
35. Kone Oumar
36. Savane Asta Sy
37. Kone Bruno
38. Bamba Amy
39. Diawara Fassidy
40. ODI Evelyne
41. Fadiga Abou
42. Kone Seydou
43. Coulibaly Oumar
44. Timité Abou
45. Ouattara Balla
46. Drame Sekou
47. Cissé Yssouf
48. Kéita Mamadou
49. Diomande Madoussou
50. Bamba Moussa
51. Kalou Siriki
52. Bolova Aruna
53. Sow Souleymane
54. Touré Mariam
55. Diarrouba Amy
56. Keite Mamadou
57. Doumbia Mohamed TITI
58. Cissé Kader
59. Sanago Karamoko
60. Touré Adamo
61. Diomandé Cheick
62. Koné Bintou
63. KANTE Soualiho
64. TOKORE NAHI Clément
65. Richard Sikafouet
66. Dembélé Aminata
67. Dogbeu Madine
68. Cissé Noura
69. Ouattara Banassi Karamoko
70. Konate Ibrahim
71. Touré Mamadou
72. Coulibaly Mariam (Epouse Traoré)
73. Konate Oumar
74. Konate Madoussou
75. Diarrassouba Famaga
76. Koné Fousseni
77. Sylla Adja (Epse Koné)
78. Koné Yaya Jordan
79. Toure Mariam (Epse KONE)
80. Koée Amara
81. Mariam Sherif
82. Barry Moussa
83. Diakité Aly
84. Oumar Kone
85. Konaté Abdoulaye
86. Diomandé Ladji
87. Coulibaly DOH
88. Keita Aicha
89. Sombie Mamadou
90. Fofana Souleymane
91. Touée Kady
92. Kassanogo Bassidy
93. Djeneba Brugge
94. Mawatta
95. Abou Claire
96. Diawa Maimouna
97. Adamo Bakayoko
98. Touré You
99. Touré Moussa
100. Diomandé Soualio

source : ivoirtv.net

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