L’ex-président gabonais déchu, Ali Bongo Ondimba, semble ne pas être au bout de ses peines.
La descente aux enfers se poursuit pour l’ex dirigeant.
En effet, après qu’il ait été renversé du pouvoir par les militaires, les difficultés et les situations pénibles ne cessent de se succéder pour l’ex-président gabonais.
Cependant, il faut dire que l’une de ses plus grandes difficultés réside au plan financier suite au gèle de ses comptes.
Cette mesure prise par les nouvelles autorités gabonaises met l’ancien chef d’État dans une position inconfortable au point où il lui est difficile de faire face à ses charges financières.
En effet, selon les informations rapportées par le média local Gabon Media Time, Ali Bongo serait visé en France par une plainte pour une dette de près de 30 millions de FCFA.
Un Français, propriétaire d’un établissement dédié à l’élevage des étalons et des juments, réclame 45 000 euros à l’ex-président pour l’entretien de trois de ses chevaux depuis 2006.
Fatigué d’être tourné en bourrique, le créancier aurait décidé de passer par les médias pour dénoncer et rendre public la situation.
« 45 000 euros pour un petit haras comme nous, c’est beaucoup surtout en période hivernale. Et il n’y a rien à faire. Maintenant, on n’a plus de communication depuis novembre », a-t-il déclaré.
Toutefois, le créancier a notifié qu’Ali Bongo a cessé de lui verser ses fonds pour l’entretien de ses chevaux depuis 2022, donc bien avant d’être renversé du pouvoir.
Selon les informations, le français compte bien saisir les juridictions compétentes pour obtenir un règlement forcé.
