« En tant qu’intellectuel, je dis une chose simple : si le président sortant (Alassane Ouattara) veut se représenter (à la présidentielle de 2025) alors qu’il a une équipe qui peut bien poursuivre son œuvre, il n’a aucun honneur ni mérite à y aller, après une exclusion des autres », notamment de Laurent Gbagbo victime de radiation par la CEI, a déclaré l’analyste politique et éveilleur de consciences André Silver Konan.
Jusqu’à preuve du contraire, les arguments développés par les proches du président Laurent Gbagbo sont clairs, cohérents et pertinents et me convainquent dans ma position que la radiation de ce dernier par la CEI ne repose sur rien d’autre que la volonté d’exclure un candidat pour gagner sans périls.
Ma position sur la retraite des trois Grands n’a pas changé. Elle ne changera pas. Je ne souhaite pas que le président du PPA-CI soit candidat (sa gouvernance n’a pas été des plus heureuses). Je ne souhaite pas que Henri Konan Bédié se présente en 2025, son passage à la tête du pays n’a pas laissé de traces indélébiles.
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Je ne souhaite pas qu’Alassane Ouattara se relance dans une nouvelle aventure ambiguë de 4e mandat après l’épisode de triste mémoire du 3e mandat en octobre 2020. En clair, en tant qu’intellectuel, je dis une chose simple : si le président sortant veut se représenter alors qu’il a une équipe qui peut bien poursuivre son œuvre, il n’a aucun honneur ni mérite à y aller, après une exclusion des autres. Je le dis haut et fort : où est passé le Bravetchê qui est censé combattre avec loyauté ?
