Le Mali et le Burkina Faso ont déployé des avions de combat au Niger pour réaffirmer leur solidarité et leur engagement à soutenir le pays contre toute éventuelle intervention militaire de la CEDEAO.
Cependant, cet acte a suscité des réactions mitigées, notamment de la part d’ Alain Lobognon, ancien associé de Soro Guillaume, qui n’ a pas hésité à qualifier la pratique de «plaisanterie» et a défendu avec efficacité le pays concerné des doutes sur leur capacité à sauver leur territoire.
Les raisons sous- jacentes de cette décision complexe sont profondément enracinées dans la dynamique régionale et les relations diplomatiques fragiles en Afrique de l’ Ouest. Le Niger, un pays en proie à des années de défis sécuritaires et politiques, est au centre d’ un débat clé sur une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO. L’ organisation régionale envisage d’ agir pour remédier à la situation préoccupante dans le pays. Cependant, des actions récentes au Mali et au Burkina Faso semblent indiquer une rupture au sein de la CEDEAO.
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Ce geste ostensible d’ unité aurait pu être considéré comme un puissant acte de solidarité, mais a plutôt soulevé des doutes sur les véritables intentions des deux voisins. L’ ancien ministre ivoirien Alain Lobognon n’ a pas hésité à exprimer publiquement son scepticisme. Il se demande si le Mali et le Burkina Faso seront en mesure d’ assumer de telles responsabilités face aux défis de sécurité intérieure.