Le lundi 26 août 2024, le président français, Emmanuel Macron a brisé le silence sur l’arrestation du patron de Telegram, Pavel Durov.
En effet, Pavel Durov, le PDG du célèbre réseau social Telegram a été interpellé le samedi 24 août 2024 par les autorités françaises sur leur territoire.
Selon la presse internationale, il a été interpellé dans la soirée du samedi dans l’aérogare du Bourget (Seine-Saint-Denis) au nord de Paris, en provenance de Bakou (Azerbaïdjan).
Pour l’instant, la Russie se refuse tout commentaire sur l’arrestation de son ressortissant et dit attendre plus d’éclaircissement sur cette affaire avant de prendre la parole.
« Nous ne savons pas concrètement de quoi Durov est accusé, nous n’avons entendu aucune déclaration officielle à ce sujet », a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement russe, Dmitri Peskov.
Il a ajouté qu’« avant de dire quoi que ce soit, il faut attendre que la situation s’éclaircisse (…). Sans cela, il serait probablement inapproprié de faire des déclarations quelconques. »
Quelques heures après cette déclaration du porte-parole du Kremlin, le chef d’État français, Emmanuel Macron s’est prononcé sur le sujet via le réseau social X, ex-Twitter.
Selon le président français, l’arrestation du magnat russe de la technologie « n’est en rien une décision politique ». Il a également fait savoir qu’il « revient aux juges de statuer ».
S’insurgeant contre les « fausses informations » concernant la France suite à cette arrestation, Emmanuel Macron a assuré que « la France était plus que tout attachée à la liberté d’expression et de communication, à l’innovation et à l’esprit d’entreprise. Elle le restera ».
« Dans un État de droit, sur les réseaux sociaux comme dans la vie réelle, les libertés sont exercées dans un cadre établi par la loi pour protéger les citoyens et respecter leurs droits fondamentaux. C’est à la justice, en totale indépendance, qu’il revient de faire respecter la loi », a-t-il ajouté.
À en croire le média français Le Point, le milliardaire franco-russe aurait été interpellé dans « le cadre d’une opération liée au manque de modération du contenu publié sur Telegram, à caractère terroriste, raciste, voire pédocriminel ».