Blé Goudé a eu un échange avec des femmes du Cojep à la Haye. Au cœur de l’actualité dans la famille, Blé Goudé ne se laisse plus compter.
Blé Goudé n’entend se faire ostraciser par des propos venant de son camp sur la célérité de son action politique. En froid présumé avec Laurent Gbagbo et son camp, Blé Goudé suit son agenda et garde le cap. Pour lui, aucune acrimonie, aucune sentence ne saurait le faire dérailler de sa trajectoire. Blé Goudé n’a aucun complexe à faire valoir ses idées politiques.
« On veut me complexer, Ah le petit là, il est trop pressé. On est pas pressé à 50 ans. C’est vous qui êtes lent, ce n’est pas moi qui suis pressé », a répondu Charles Blé Goudé à ses détracteurs dans la famille pro-Gbagbo. Ne permettre à personne de « vous complexer », a conseillé le président du Cojep aux femmes venues réfléchir avec lui sur les questions sociétales.
Blé Goudé qui a le sens des formules alambiquées dit savoir être entouré d’amis de raison, d’amis de saison et d’amis de conviction. Aussi après plusieurs années en politique marquées par son exil, sa détention à la DST pendant 14 mois et son incarcération à la Haye, Blé Goudé affirme ne plus être la même personne. Il suit son propre chemin et cela doit être su de ses contempteurs.
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« Moi, j’étais supporter, le capitaine est rentré, moi je suis là, on m’a bloqué, pourquoi. Mais, je suis obligé de supporter cela. Mes amis ne reconnaissent plus Blé Goudé. Ils n’ont pas encore compris que la farine est passée par le four. Et que eux et moi, on ne peut plus voir le monde de la même manière. Ils peuvent s’exciter, ils peuvent s’exhiber parce qu’ils ont envie d’exister. Eux et moi, ce n’est pas la même chose, ce n’est pas le même level », dit Blé Goudé.