Au Burkina Faso, le régime militaire au pouvoir, avec à sa tête, le capitaine Ibrahim Traoré, a posé une condition avant que la compagnie Air France ne reprenne ses activités dans le pays.
Selon les informations, le gouvernement de la Transition au Burkina Faso ne serait pas contre une reprise des vols de la compagnie Air France sur son territoire. Mais pour que cela soit effectif, le régime militaire au pouvoir a posé une seule condition. Il s’agit du retrait du Burkina Faso de la “zone rouge” par le gouvernement français avant toute reprise des activités de la compagnie Air France sur le territoire burkinabè.
En effet, quelques jours après le coup d’État perpétré au Niger ayant abouti au renversement du président Mohamed Bazoum, le Quai d’Orsay a classé le pays des hommes intègres dans une zone rouge ; ce qui ne donne pas une bonne image du pays à l’extérieur et le prive ainsi de la visite des touristes. Une décision qui a amené la compagnie aérienne française, à suspendre ses vols le 7 août 2023 sans l’aval des dirigeants de Ouagadougou.
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Mais après avoir annoncé la reprise de ses vols pour le 12 août 2023, Air France s’est heurtée à un refus catégorique de l’Agence nationale de l’aviation civile – ANAC pour le motif qu’elle devrait d’abord obtenir une approbation de son nouveau programme de vols. C’est ainsi que pour permettre à la compagnie aérienne française de reprendre ses activités sur son sol et d’utiliser son espace aérien, les autorités militaires au pouvoir au Burkina Faso ont exigé du ministère français des affaires étrangères, que le pays doit être retiré de la zone rouge.