Face à la menace de sanctions économiques et financières de la CÉDÉAO à l’encontre du Burkina Faso, la junte au pouvoir a fait une nouvelle demande.
Quatre jours après l’expiration du délai de «la finalisation d’un chronogramme acceptable », les autorités de la transition demande aux chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, l’envoi d’une mission d’observateurs militaires au pays des hommes intègres, rapporte RFI.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avait exigé au Burkina Faso de fournir le mercredi un calendrier raisonnable pour un retour des civils au pouvoir au plus tard le 25 avril 2022. Ouagadougou a souhaité un délai supplémentaire et la ministre des Affaires étrangères s’en est expliquée ce jeudi matin face à la presse.
Le Burkina Faso, selon sa ministre des Affaires étrangères Olivia Rouamba, souhaite qu’une équipe purement technique, composée de militaires, se rende sur le terrain pour prendre la mesure réelle de la situation sécuritaire. Par ailleurs, une équipe politique doit travailler sur un chronogramme acceptable demandé par la Cédéao.
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« Nous ne parvenons pas à donner un contenu à cette notion d’acceptabilité ou de non-acceptabilité au chronogramme, il faudrait qu’ensemble nous dégagions les grandes lignes de ce qui est acceptable ou pas », précise Olivia Rouamba.