Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères sous Blaise Compaoré, s’émeut publiquement de la situation critique de sa famille face à des actes d’intimidation.
Récemment, son ancien aide de camp ainsi que son fils aîné ont été enlevés par des individus non identifiés à Ouagadougou, tandis que les domiciles de ses enfants ont été fouillés et leurs biens saisis. Face à cette escalade de violence, Bassolé exprime son désarroi et indique que sa famille est ciblée non pas pour ses propres actions, mais en raison de sa volonté de s’exprimer sur des sujets de sécurité nationale.
En exil, Bassolé considère ces attaques comme une stratégie visant à le déstabiliser et à l’affecter émotionnellement. Dans une déclaration frappante, il souligne que ses enfants, qui ne sont pas impliqués dans la politique, sont devenus des cibles innocentes dans un climat de répression généralisée au Burkina Faso.
L’ancien ministre, qui a lui-même été condamné pour son rôle dans une tentative de coup d’État, met en lumière le sort tragique de nombreux Burkinabè, victimes d’exactions et de cris de détresse dans un contexte de violence politique croissante.