Meeting contre la CNI à 5000F: Parlementaires et partis politiques disent non et denoncent une dictature | IVOIRE TV5
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Meeting contre la CNI à 5000F: Parlementaires et partis politiques disent non et denoncent une dictature

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Les groupes parlementaires PDCI-RDA, Vox Populix, et Rassemblement, ainsi que 24 partis politiques dont le FPI, le RACI, l`USD et des membres de la société civile, ont dit non à la carte nationale d’identité à 5000FCFA au cours d`un meeting ce samedi 06 juillet à Anono à Abidjan et traité le chef de l’Etat de dictateur et d’aventurier, a constaté un journaliste d’Ivoirebusiness.

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« Mon identité n’est pas à acheter », tel est leur cri de cœur exprimé ce samedi à Anono.

« C’est un cri de coeur pour les chômeurs, les planteurs qui n’arrivent plus à faire écouler leurs produits, les élèves et étudiants et nos mamans qui parviennent difficilement à réaliser leurs chiffres d’affaires sur les marchés. », a affirmé Roger Wuan, membre de la société civile.

La nouvelle CNI, selon le Ministre de l’intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, « servira en même temps de carte d’électeur ».

La Députée Yasmina Ouegnin, présidente du groupe parlementaire Vox Populi, porte parole du groupement organisatrice de ce meeting, a dénoncé une manoeuvre manifeste du pouvoir de priver une partie de la population de sa nationalité, qui est son droit le plus absolu.
« Il s’agit pour le gouvernement à travers la fixation du prix de la CNI à 5000f, d’écarter une bonne partie de l’électorat n’ayant pas les moyens de se faire établir cette carte », s’est-elle indignée, martelant “trop c’est trop, ça suffit” pour dénoncer un ras-le-bol général de la population.

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Prenant la parole, le Pr Bamba Moriféré, président du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (Rpci), a ouvertement accusé le Président Alassane Ouattara de travailler au recul des acquis démocratique en Côte d’Ivoire. « Nous ne connaissions pas ce monsieur dans sa véritable nature. Qu’est-ce qu’il nous a été donné de constater ? Depuis qu’il est là, il y a un recul de tous les acquis démocratiques, qui ont été arrachés de haute lutte par notre peuple », s’est-il indigné.
« Moi, qui ai participé à ces luttes sous le président Houphouët-Boigny, qui ai participé aux premiers pas du multipartisme par la mobilisation populaire avec mes camarades, nous ne pouvons pas accepter, de notre vivant, qu’un aventurier mette notre pays dans cet état. Nous ne pouvons pas accepter que M. Alassane Ouattara transforme notre pays en une dictature ».

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« Ce meeting n’est qu’un échauffement. Ça va être le début d’une série d’actions sur le terrain organisée par notre peuple, pour arrêter la dictature que M. Alassane Ouattara tente d’instaurer dans notre pays », a-t–il poursuivi.

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Nous y reviendrons.

Par Ivoirebusiness 

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