Côte d’Ivoire : Après la libération des militants PPA-CI, le gouvernement prévient | IVOIRE TV5
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Côte d’Ivoire : Après la libération des militants PPA-CI, le gouvernement prévient

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Des militants du PPA-CI ont été interpellés et condamnés le mercredi à « 24 mois » de prisons pour « troubles à l’ordre public » lors de leur procès devant le tribunal correctionnel.

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Selon nos confrères de connectionivoirienne, ces militants proches de l’ancien chef ont été libérés après trois semaines de détention. Ils ont vu leur peine se transformer en condamnation avec sursis après leur procès en appel. Interrogé sur ce sujet, le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly évoqué une « manifestation sauvage », qui ne saurait être autorisée dans aucun autre pays.

« Les manifestations sauvages dans tous les pays ne sont pas autorisées, les manifestations au moins de façon administratives sont soumises à déclaration et quiconque viole cette disposition va subir la rigueur de la loi parce que cela pourrait être considéré comme un trouble à l’ordre public dès lors que l’autorité chargée de gérer l’ordre public n’est pas informé », a dit le ministre de la Communication.
Il a par la suite précisé que le gouvernement n’a donné aucune instruction en ce qui concerne ces arrestations. « Nous sommes régis par des textes. Si la justice a estimé qu’il y avait trouble à l’ordre public, elle a certainement ses raisons. Il y a eu des procès qui ont été tenus, les mises en cause ou les condamnés ont la possibilité d’interjeter appel, il faut donc laisser la justice faire son travail ».
Continuant, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a affirmé que le gouvernement n’a pas de commentaire à faire. « Nous n’avons pas de commentaire particulier parce que nous ne voulons pas nous immiscer dans des décisions de justice parce que sinon après ce sont les mêmes qui vont nous reprocher de ne pas avoir une justice libre et indépendante. Nous ne commentons pas les décisions de justice », avait-il signifié.
Bien avant, l’ONG Amnesty avait dénoncé des détentions arbitraires contraires à l’exercice de leurs droits à la liberté de réunion pacifique, la liberté d’expression et de mouvement.
S’adressant au gouvernement ivoirien, l’organisation de défense des droits de l’homme a appelé à leur libération immédiate et inconditionnelle ainsi qu’à l’annulation de la condamnation des personnes interpellée et condamnées.

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Jean Camille H.

Je suis rédacteur, passionné de lecture et de découverte. Retrouvez mes articles sur IVOIRE TV5.

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