
Après avoir été libérée, la présidente de l’Organisation Non gouvernement ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) Pulchérie Edith Gbalet, a fait savoir le mardi dernier l’introduction d’un « pourvoi en cassation » contre les dispositions de son « contrôle judiciaire anticonstitutionnel » datées début février après sa mise en liberté provisoire dans l’affaire des 49 soldats au Mali interpellés à Bamako.
« Ce contrôle judiciaire anticonstitutionnel me demande de me taire (et) ce n’est pas possible parce que c’est mon travail de parler, donc je parle », a affirmé de Pulcherie tout en indiquant qu’ »un pourvoi a été introduit en cassation contre ses dispositions »
Pulcherie Gbalet a été placée lundi dernier sous contrôle judiciaire, trois jours après sa libération, dixit nos confrères d’alerte info. « Il lui est interdit de quitter le territoire ivoirien et de se prononcer sur des dossiers d’Etat ainsi que l’affaire des 49 soldats », a confié la source, précisant que la présidente de l’ACI « devra émarger toutes les semaines » pour signaler sa présence au pays.
LIRE AUSSI : « Ce qui est attendu de tout militant convaincu… » : Vei Bernard répond à Bendjo
LE 23 août 2022, la présidente de l’ONG a été placée sous mandat de dépôt après une conférence de presse qu’elle a tenue qui concernait les 49 militaires ivoiriens détenus au Mali. Lors de cette conférence, elle a affirmé que ces soldats avaient été « abandonnés » par l’État de Côte d’Ivoire.
Accusée « d’entente avec les agents d’une puissance étrangère » dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens au Mali, la présidente de l’ONG a été remise, une information confirmée par son chargé de communication, Modeste Tié Bi. « Notre camarade a retrouvé ses proches. Sa fille était, hier, avec elle », a dit M. Modeste Tié Bi.
LIRE AUSSI : Décès du rappeur Ezamaforkor ce mercredi à Koumassi : ce qui s’est passé