CÔTE D’IVOIRE: LES CAS RÉELS DU CORONAVIRUS POURRAIENT ÊTRE SUPÉRIEURS AUX CAS DÉCLARÉS | IVOIRE TV5
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CÔTE D’IVOIRE: LES CAS RÉELS DU CORONAVIRUS POURRAIENT ÊTRE SUPÉRIEURS AUX CAS DÉCLARÉS

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CÔTE D’IVOIRE EHOUMAN BERNARD « LES CAS RÉELS DU CORONAVIRUS POURRAIENT ÊTRE SUPÉRIEURS AUX CAS DÉCLARÉS »

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Depuis le 11 mars 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré son premier cas de malade atteint du Coronavirus. Dans une interview accordée à des quotidiens ivoiriens, le vendredi 20 mars 2020, l’analyste financier Bernard Ehouman et ex-inspecteur d’Etat analyse les conséquences de la pandémie sur l’économie ivoirienne.

Il salue avant tout, les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la maladie.« Je ne peux que saluer les 13 décisions du gouvernement ivoirien.

Mais une décision n’est efficace que si celle-ci s’éloigne du passe-droit. On prend une décision d’interdiction de tout rassemblement de plus de 50 personnes le lundi 16 mars à minuit et le lendemain 17 mars, le Gouvernement autorise la tenue de la réunion du Congrès du Parlement pour légiférer sur la constitution ivoirienne, regroupant plus de 500 personnes à la Fondation Felix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro.

Cela me paraît incompréhensible », a-t-il souligné d’entrée de jeu.Même s’il estime que les mesures prises par le gouvernement ivoirien sont pertinentes, il appelle les autorités à plus de vigilance. »

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Ces mesures me paraissent pertinentes à l’instar de ce qui se passe dans les autres pays touchés par ce virus. Simplement, il est souhaitable que le gouvernement double de vigilance, car les cas réels pourraient être supérieurs aux cas déclarés ; et cela pour plusieurs raisons » :

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D’abord, à cause de la grande porosité de nos frontières, surtout terrestres.« Ensuite, à cause d’une certaine habitude à l’africaine qui veut que le malade ne se précipite pas à l’hôpital pour une consultation ; il va d’abord se traiter par l’automédication ou l’indigénat avant d’envisager la visite de l’hôpital en dernier ressort.

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Pour toutes ces raisons, je crains fort bien que les statistiques réelles soient plus importantes surtout en tenant compte de la période d’incubation. Ceci dit, je ne suis pas un médecin et je ne veux pas être un prophète de malheur des propos anxiogènes », a fait savoir Bernard Ehouman. Selon lui, l’économie ivoirienne est vulnérable à des risques externes et aux chocs extérieurs.

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