Le gouvernement de la RDC a condamné un « attentat à la bombe perpétré visiblement par des terroristes ADF » dans une église faisant au moins 10 morts.
Au moins dix personnes ont été tuées et 39 autres blessées dans un attentat à la bombe contre une église dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) que les autorités ont imputé à un groupe armé lié au groupe État islamique.
“L’acte terroriste” a eu lieu dans une église pentecôtiste (protestante évangélique) à Kasindi, une ville frontalière avec l’Ouganda dans la province congolaise du Nord-Kivu, a expliqué le porte-parole de l’armée de la RDC, Antony Mualushayi.
De son côté, le porte-parole de l’opération militaire ougandaise en RDC, Bilal Katamba, a évoqué 16 morts et 20 blessés.
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“Les assaillants ont utilisé une bombe artisanale pour mener à bien l’attaque et nous soupçonnons que les ADF (Forces démocratiques alliées, ndlr) sont derrière cet attentat”, a-t-il ajouté.
Dans un tweet, le ministère congolais des Communications a également évoqué un « attentat à la bombe apparemment perpétré par des terroristes des ADF ».
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L’AFP n’a pas été en mesure de confirmer de manière indépendante le nombre de morts.
Dimanche soir, le groupe Etat islamique a revendiqué l’attaque, qui aurait fait “près de 20” morts, selon le groupe de surveillance islamiste Site.