Cela fait exactement deux ans que Guillaume Soro, à bord d’un avion en provenance de la France, a été obligé de dérouter son appareil.
Ce jour-là, le fondateur de Générations et peuples solidaires (GPS) ne foule pas le sol ivoirien. D’Accra, il s’envole pour la France et entame un exil, loin de la terre de ses ancêtres. À travers une déclaration rendue public ce jeudi, Guillaume Soro se souvient de ce jour qu’il n’oubliera certainement pas. L’ancien président de l’Assemblée nationale n’a pas manqué d’afficher sa déception quant au comportement qu’aurai eu son “père”, Alassane Ouattara.
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À en croire son récit, le chef de l’État aurait usé de tous ses moyens pour ne pas que le fils revienne au bercail. « Drôle de père », a ironisé Guillaume Soro. Puis révèle le nom des Chefs d’État qui lui ont tourné dos au moment où il ne s’y attendait, à priori pas. « Mon père qui entendait me châtier, prit alors son téléphone le plus puissant et appela les chefs d’État de la sous-région, notamment Nana Akufo-Addo et Patrice Talon pour les informer faussement que le fils rétif avait déclenché un coup d’État qui était en cours.
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Un coup d’État, on le sait depuis le début, où il n’y eut ni coup de feu, ni blessé, en somme une tiction aussi grotesque que les armes de destruction massive que Georges W. Bush avait cru découvrir en Irak avant de bombarder, envahir et détruire ce pays. C’est à Accra que j’ai compris que le panafricanisme était creux pour certains », a-t-il indiqué.
