Guikahué a réagi publiquement à sa disqualification de la course à la présidence du parti, décidée par le Comité électoral.
Cette disqualification fait suite à son placement sous contrôle judiciaire depuis janvier 2021, dans le cadre d’enquêtes sur les violences post-électorales de 2020, alors qu’il était l’un des cinq candidats en lice pour cette élection prévue le 16 décembre prochain.
Dans sa déclaration, Guikahué a vivement critiqué cette décision, la qualifiant d’« injuste » et « arbitraire ». Il a souligné l’absence de condamnation dans son casier judiciaire pour des faits de droit commun, précisant qu’il était « sous contrôle judiciaire pour des raisons autres que des délits de droit commun ». Il a également exprimé sa conviction que cette sanction du Comité Électoral du PDCI-RDA était liée à son dévouement et son engagement pour le parti.
Il a rappelé son implication de longue date au sein du parti depuis son adhésion en 1979, soulignant notamment son mandat en tant que président national du Mouvement des Étudiants et Élèves de Côte d’Ivoire (MEECI) de 1979 à 1983. Guikahué a également déclaré refuser d’être utilisé comme un bouc émissaire par des membres du parti cherchant à régler leurs propres frustrations internes.
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Fidèle à sa loyauté envers le PDCI-RDA, qu’il considère comme un acteur politique crucial pour la Côte d’Ivoire, Guikahué a affirmé qu’il ne porterait pas cette affaire devant la justice, refusant d’être un catalyseur de l’éclatement du parti.
Cette décision du Comité électoral du PDCI-RDA a provoqué des débats en Côte d’Ivoire : certains y voient une motivation politique tandis que d’autres la soutiennent comme étant conforme aux règles internes du parti.