Le Président Ouattara “est profondément blessé, démoralisé, contrarié” (Fernand Dédeh)

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Dans une lettre adressée à Barthélémy Inabo Zouzoua, publiée sur les réseaux sociaux, le journaliste et analyste politique Fernand Dédeh, fait des révélations sur l’état d’esprit du président Alassane Ouattara.

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C’est par son style habituel qui consiste à parler à travers une épitre à son aîné ancien de la RTI comme lui et tout en désignant le Président Alassane Ouattara par “ton camarade”, que Fernand Dédeh a choisi de faire des révélations, ce samedi sur sa page Facebook.

“Ton camarade va prêter serment pour la troisième fois, pour diriger la Côte d’Ivoire. La présidentielle 2020 a laissé des séquelles. Celle de 2010 avait provoqué un cratère. En 2015, les alliés étaient d’accord sur leurs désaccords de « l’appel de Daoukro ». Moins volcanique”, a-t-il déclaré, avec une photo d’illustration montrant le Président Ouattara avec son homologue ghanéen Nana Akufo Addo, nouvelle réélu après un scrutin émaillé de violences meurtrières.

“Ton camarade même le sait, le pays est divisé en deux: d’un côté, ses partisans et de l’autre, les opposants. Ton camarade le répète très souvent: « Je suis Président de tous les Ivoiriens ». Je le sais, de ma position et de mes quiconque, qu’il a été profondément blessé, démoralisé, contrarié par les attaques massives de ses opposants”, a-t-il relevé, une autre photo montrant le chef de l’Etat avec Patrick Achi, en illustration.

On se rappelle qu’Alassane Ouattara avait confié dans une interview : « Je suis insulté chaque jour, alors que je fais un sacrifice en me présentant à la présidence”. Une position validée par Emmanuel Macron qui avait dit de son côté : « je pense vraiment qu’il s’est présenté par devoir », soulevant la colère de l’opposition et d’une partie de l’opinion.

“Côte d’Ivoire solidaire”

“Parle à ton camarade. Dis-lui fort, sa prestation de serment, ce 14 décembre 2020 dans le contexte actuel, doit être une occasion de rassembler la Côte d’Ivoire. Il l’a compris en recevant son aîné le 11 novembre 2020 au Golf. Il l’a compris, en remettant au Bruxellois ses passeports, malgré toutes les réticences et les récriminations”, a conseillé Fernand Dédeh.

Car pour lui, “Rassembler la Côte d’Ivoire, c’est garder le cap du dialogue entre Ivoiriens, militer pour la cohésion sociale, se tenir au dessus de la mêlée. Rassembler les Ivoiriens, c’est créer véritablement les conditions « d’une Côte d’Ivoire solidaire. ».

En défnitive, Fernand Dédeh estime que “Rassembler la Côte d’Ivoire, c’est parler aux cœurs de ses concitoyens. Pas seulement à leurs yeux. Parler aux cœurs des Ivoiriens, c est prendre une mesure d’apaisement, en libérant les prisonniers”.

Martelant comme dans un cri du coeur : “Entre-nous, que gagne ton camarade à maintenir en prison des leaders politiques ? Des membres de la société civile ? Pensons à l’angoisse de leurs familles, au désespoir de leurs enfants”.

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