La rhétorique toujours plus violente de Donald Trump, largement en tête dans les sondages pour les primaires républicaines, place les responsables de son parti dans une situation hautement inconfortable.
Des propos de Donald Trump à l’encontre des migrants ont provoqué des réactions scandalisées aux États-Unis ce dimanche 17 décembre, la Maison-Blanche dénonçant un discours «faisant écho» à la rhétorique des «fascistes».
«Ils empoisonnent le sang de notre pays», a déclaré l’ex-président américain lors d’un meeting la veille dans le New Hampshire, en attaquant la politique du parti démocrate vis-à-vis des migrants.
«Ils empoisonnent les institutions psychiatriques et les prisons», et «viennent en masse dans notre pays» de «partout dans le monde», a affirmé le milliardaire républicain qui espère sa réélection à la présidentielle de 2024.
«Rhétorique grotesque»
Un porte-parole de la Maison-Blanche, Andrew Bates, a réagi en soulignant le devoir des dirigeants de «rassembler le pays» et «non les diviser avec de la haine et de la cruauté».
«Faire écho à la rhétorique grotesque des fascistes et des suprémacistes blancs violents, et menacer d’oppression ceux qui sont en désaccord avec le gouvernement, sont des attaques dangereuses contre la dignité et les droits de tous les Américains, notre démocratie, et la sécurité publique», a-t-il ajouté.
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Par le passé, Donald Trump avait déjà affirmé que la crise migratoire à la frontière entre les États-Unis et le Mexique «empoisonn(ait) le sang de notre pays». Mi-novembre, il avait également comparé ses opposants politiques à de la «vermine». L’équipe de campagne de Joe Biden l’avait alors accusé «d’imiter le langage autocratique d’Adolf Hitler et de Benito Mussolini».