La justice malaisienne a confirmé mercredi 8 décembre la condamnation de l’ancien Premier ministre Najib Razak en appel.
Jusqu’au dernier moment, justice a bien failli ne pas être rendue. La veille encore du verdict de son procès en appel, l’ex-Premier ministre Malaisien Najib Razak tâchait de repousser cette échéance, invoquant tantôt sa volonté d’apporter de nouvelles preuves au procès ou bien le récent test Covid-19 positif d’un de ses collaborateurs.
C’est donc finalement via une visioconférence qu’il a entendu mercredi 8 décembre au matin une nouvelle fois la justice le déclarer coupable de corruption, blanchiment et abus de pouvoir dans ce qui est régulièrement considéré comme le plus grand scandale financier au monde : l’affaire 1MDB. Un sigle évoquant un fonds souverain d’investissement d’où se sont échappés 4,5 milliards de dollars alors que Najib Razak était au pouvoir.
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En l’absence de l’escroc supposé être son homme de main, un dénommé Jho Low, recherché par les autorités mais toujours introuvable, c’est ainsi l’ancien Premier Ministre qui avait été le premier dans le collimateur de la justice. Et ce dès 2018.
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