Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 27 novembre 2024, le président de la Transition, Assimi Goïta, a donné des instructions en vue de l’organisation d’élections « transparentes et apaisées ». Il a exhorté le gouvernement à adopter des mesures concrètes pour garantir la tenue de ces élections, considérées comme essentielles pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Pour l’instant, aucun calendrier officiel ni plan d’action détaillé n’a été communiqué. Néanmoins, cette nouvelle déclaration des responsables de la Transition suscite un mélange d’ espoir et de scepticisme au sein de la population malienne. « Le Président de la Transition a invité les membres du Gouvernement à créer les conditions nécessaires à l’organisation d’élections transparentes et apaisées qui devront mettre un terme à la Transition », a précisé Birama Coulibaly, secrétaire général du gouvernement.
Ce n’est pas la première fois que les autorités de la Transition annoncent leur intention de mettre fin à la période transitoire par des élections. Initialement, la Transition devait s’achever en mars 2024, conformément aux engagements pris par le gouvernement auprès des partenaires internationaux et des institutions régionales comme la CEDEAO. Cependant, les Assises nationales de la refondation ont entraîné une prolongation de la Transition pouvant aller jusqu’à cinq ans. Cette décision a été largement contestée par les partis d’opposition et une partie de la société civile.