Niger : un accord trouvé entre les putschistes et la CEDEAO ?

Depuis le coup de force du 26 juillet dernier qui a renversé le gouvernement du président Mohamed Bazoum, les choses ne se passent pas bien pour les militaires qui ont arraché le pouvoir au Niger.

C’est à l’unanimité que la communauté internationale notamment la CEDEAO a condamné ce coup d’État au Niger et a demandé la restauration immédiate et sans condition du président déchu Mohamed Bazoum au pouvoir.

En clair, un retour à l’ordre constitutionnel a été exigé par les instances régionales et internationales.

La CEDEAO avec à sa tête le président nigérian, Bola Tinubu, avait, par la suite, menacé de faire une intervention musclée au Niger si Mohamed Bazoum n’était pas réinstallé dans le fauteuil présidentiel.

Depuis lors, c’est un bras de fer qui s’observe entre les nouveaux hommes forts du pays et la CEDEAO qui, chacun reste camper sur sa position.

L’institution africaine a, finalement, décidé de renouer avec le dialogue pour la paix et la cohésion entre les États membres.

C’est dans cette perspective qu’elle est a entamé des pourparlers avec la junte nigérienne pour fixer le délai de la période de transition dans le pays.

A en croire les informations issues de ces entrevues et rapportées par le média français RFI, la CEDEAO a demandé à ce que la période de transition n’excède pas entre 15 et 18 mois.

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Les documents ont été envoyés aux nouveaux dirigeants du pays.  Cependant, l’institution exige la libération du président Bazoum avant que les sanctions imposées au pays ne soient levées.

Les nouvelles autorités nigériennes semblent être d’accord avec les conditions mais souhaitent toutefois que le président Bazoum demeure au Niger si jamais il est relâché. Un avis que la CEDEAO ne partage pas.

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