À l’approche de la présidentielle de 2025, Laurent Gbagbo, leader du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) et ex-président ivoirien, affiche une confiance inébranlable.
Bien que toujours inéligible et privé de ses droits civiques, l’homme fort de Mama, de retour sur la scène politique après des années de bataille judiciaire à la Cour pénale internationale (CPI), se prépare à reconquérir le pouvoir d’État.
Lors d’une rencontre avec la Ligue des jeunes du PPA-CI, organisée samedi dernier dans son village natal, Laurent Gbagbo a tenu un discours mobilisateur, dévoilant sa détermination et sa stratégie. « Ce qui est important, c’est que l’an 2025 est une année électorale et que nous allons compétir. Et nous voulons gagner les élections. C’est tout ! », a-t-il lancé avec fermeté.
Si Laurent Gbagbo se dit prêt pour la bataille, il n’en demeure pas moins conscient des défis à surmonter. Parmi ceux-ci, il pointe du doigt la fraude électorale, qu’il considère comme la principale menace. « Chers jeunes gens, préparez-vous parce que les élections seront dures. Ce n’est pas parce que nous craignons les difficultés, mais la seule difficulté que nous craignons, c’est la fraude. Mais nous allons y aller et on va gagner », a-t-il insisté. Ce message, teinté de défiance, s’adresse autant à ses militants qu’à ses potentiels adversaires.
La scène politique ivoirienne reste marquée par quelques incertitudes à 11 mois du scrutin. Le président sortant, Alassane Ouattara, n’a pas encore officialisé sa candidature, mais des sources proches du RHDP indiquent qu’une décision pourrait être annoncée entre décembre 2024 et janvier 2025.