Plainte de Michel Gbagbo: Soro Guillaume insiste “Je n’ai jamais donné l’ordre de l’arrêter”

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Guillaume Soro, président de GPS, était face à la Cote d’ivoire ce 31 décembre 2021 pour les vœux de fin d’année. Au cours de sons discours à la nation, l’ex-président de l’assemblée nationale de Cote d’ivoire a fait le points sur l’affaire; plainte de Michel Gbagbo contre Lui.

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Pour son adresse à ses compatriotes à l’occasion de la nouvelle année 2022 qu’il a exceptionnellement voulu décontractée, Guillaume Soro en a profité pour aborder sans complexe, les points chauds de son actualité politico-judiciaire.

Serein face à l’une des préoccupations évoquées par un groupe de ses partisans à propos de la plainte réactivée à son encontre par Michel Gbagbo, le leader de Générations et Peuples Solidaires (GPS) a justifié son refus de comparaître devant la juge Française, Sabine Kheris qui le 24 Novembre dernier, lui adressait une convocation à Paris.

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Selon lui, son attitude se veut avant tout patriotique. Car, il s’agit pour lui de préserver le caractère sacré de la fonction du chef du gouvernement Ivoirien, qui en aucun cas, ne saurait être traîné devant une juridiction Française.

Cependant, l’ex premier ministre (2007-2012) a dévoilé sa part de vérité face aux griefs de maltraitance dont se sert le vice-président du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) pour tenter de l’inquiéter devant la justice Française. “Je n’ai jamais donné l’ordre de faire arrêter Michel Gbagbo”, s’est-t-il clairement défendu.

Il insiste, en tant que premier ministre au moment de l’éclatement de la chute du régime Gbagbo en Avril 2011, il n’avait aucune raison particulière de s’acharner sur cet ancien camarade de lutte estudiantine qui par ailleurs, lui est un aîné.

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Ce qui paraît étonnant pour Guillaume Soro dans cette affaire, c’est qu’il soit ciblé par le fils de l’ex chef d’état, Laurent Gbagbo, alors qu’il n’était aucunement le chef suprême des armées qui décidait directement du sort des prisonniers de guerre.

Raoul Mobio

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