Il semble avoir de l’eau dans le gaz entre Samba David, président de la Coalition des indignés de Côte d’Ivoire (CICI) et le camp Laurent Gbagbo.
« Quand tu fais un post pour demander le passeport du Ministre Charles Blé Boudé, il y a des gens qui vont t’appeler pour dire donc tu es avec Blé. Quand tu parles en bien de Maman Simone, tu auras des intellectuels qui te diront tu as choisi ton camp. Pire, quand tu parles du retour du Président Soro, alors là, tu es traité d’être complice des morts de la crise postélectorale de 2010. Malheureusement pour toi si tu oses encourager ou féliciter le Président Ouattara pour avoir posé un bon acte, les gens diront tu es vendu ou tu as faim. », publiait-il jeudi 14 avril dernier sur le réseau social Facebook.
Le militant de la société civile, taxé à tort ou à raison d’être un partisan de Laurent Gbagbo, ne cache nullement son soutien à l’ex-président ivoirien lors de la crise 2002-2011. Toutefois, ils se dit déçu par l’attitude des proches de Laurent Gbagbo à son égard. « Quand j’ai déposé ma candidature (libre) pour les législatives 2021. C’était certainement le pas qu’il ne fallait pas poser. Ces mêmes hommes de Gbagbo m’ont traité de pro – Ouattara, faisaient croire à la population de Ouragahio que j’ai reçu de fortes sommes d’argent de la part du Président Ouattara pour combattre le candidat de Gbagbo.
LIRE AUSSI: Faure Gnassingbé depuis Abidjan: « nous sommes obligés de travailler avec ceux qui sont aux commandes »
Ils ont même dit que j’avais été emprisonné pour avoir détourné de l’argent mais pas au nom de la lutte. Cela suffisait pour monter mes parents contre moi. », regrette-t-il dans une publication faite ce vendredi 15 avril sur sa page Facebook. Samba David dit comprendre pourquoi il n’a jamais été assisté par les proches de Laurent Gbagbo lors de ses détentions à la Direction de Surveillance Territoriale (DST), à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) ainsi qu’à la prison de Korhogo.
-
-
-
-
