Dans une démarche audacieuse, Ousmane Sonko, figure de l’opposition sénégalaise actuellement détenu depuis la fin du mois de juillet 2023, a officiellement déposé son dossier de candidature au Conseil constitutionnel. Cette initiative intervient dans un contexte tendu, marqué par des mois de contentieux avec l’administration électorale sénégalaise, qui a refusé de lui accorder les fiches de parrainage nécessaires.
Le mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, a confirmé le dépôt du dossier, mais le processus a été maintenu secret jusqu’à la dernière minute, laissant place à une certaine spéculation. « Nous avons bien déposé notre dossier au Conseil constitutionnel ! » : ce sont les mots de Ayib Daffé, mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, qui refuse cependant de dire si c’est lui-même qui a posé cet acte tenu secret depuis dimanche dernier », a rapporté Radio France internationale (RFI).
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A en croire le média, même les journalistes présents devant le siège du Conseil constitutionnel n’ont pu obtenir de déclarations du mandataire, créant un suspense autour de cette action politique significative.
Selon des sources internes au parti dissout Pastef, des consignes de discrétion ont été données, avec pour objectif de détourner l’attention de l’administration centrale. Cette dernière a non seulement refusé la caution du candidat, mais a également rejeté les fiches de parrainage, marquant ainsi une série d’obstacles bureaucratiques, a soutenu la radio française.
