Au Sénégal, Le collectif « Touche pas à ma sœur » a porté plainte contre l’ancien président Macky Sall devant la Cour pénale internationale (CPI).
Cette démarche vise à dénoncer l’inaction présumée de Macky Sall face à des vi0lences s3-x-µelles systémiques qui auraient marqué son mandat. Selon les initiateurs de la plainte, ces crimes, commis dans un climat d’impunité, n’auraient fait l’objet d’aucune enquête ni de mesure corrective adéquate.
Dirigé par Ismaïla Kamby, le collectif affirme disposer de nombreux témoignages anonymes détaillant des abus graves, notamment à l’encontre de femmes dans des contextes variés.
Ces récits, qui devraient être publiés prochainement, visent à sensibiliser la communauté internationale à la situation des droits des femmes au Sénégal. Le collectif espère également que cette plainte attirera l’attention sur un phénomène qu’il considère comme ignoré par les autorités locales.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large de dénonciations liées au mandat de l’ancien président du Sénégal Macky Sall. Des organisations de défense des droits humains ont également accusé son régime de violences politiques, avec des manifestations réprimées brutalement, causant des morts et des détentions arbitraires.
En réponse, le collectif des victimes du régime de Macky Sall, conduit par d’autres figures comme Boubacar Sèye, a soumis des dossiers à la CPI pour des crimes allégués contre l’humanité, notamment des cas de torture et des assassinats.
Depuis son départ du pouvoir, Macky Sall réside au Maroc, un pays non signataire du Statut de Rome. Ce choix de résidence pourrait compliquer toute tentative d’extradition, le Maroc n’étant pas tenu de coopérer avec la CPI. Néanmoins, des pétitions et des initiatives locales continuent de faire pression pour que justice soit rendue.
L’objectif ultime de ces démarches est de garantir que les auteurs de violences, qu’il s’agisse de crimes sexuels ou de répressions politiques, répondent de leurs actes.
Cette plainte contre l’ancien président Macky Sall reflète une quête de justice pour les victimes et une volonté de réformes pour protéger les droits humains au Sénégal. Reste à voir si la CPI jugera ces accusations recevables et ouvrira une enquête officielle.