La forte demande de l’uranium est en plein boom et le marché a beaucoup de mal à y répondre. De fait, les tarifs s’envolent.
Les gros acteurs du marché comme le canadien Cameco CCO a ainsi annoncé une réduction de ses productions.
De l’autre coté, la situation politique au Niger , l’un des plus gros pays producteurs d’uranium au monde, reste relativement instable, marquée par l’arrivée au pouvoir d’Abdourahamane Tiani.
Aussi, l’achat massif des stocks par les ETF ajoutent de la tension à un marché qui est déjà bien tendu.
Le Niger représentait en 2021 4,7 % de la production mondiale d’uranium naturel, loin derrière le Kazakhstan (45,2 %), selon l’agence d’approvisionnement d’Euratom (ESA).
En 2022, le Niger était le deuxième fournisseur d’uranium naturel de l’UE, avec une part de 25,38 % contribuant à la fabrication du combustible destiné aux quelque 103 réacteurs en activité dans 13 pays membres de l’UE, dont la moitié sont en France (56 réacteurs).
Au total, le Kazakhstan, le Niger et le Canada ont fourni 74,19 % de l’uranium naturel de l’UE sur la période 2005-2020.
Le Niger a été le troisième fournisseur d’uranium naturel à la France, contribuant pour 19 % de ses approvisionnements, derrière le Kazakhstan et l’Australie et devant l’Ouzbékistan, selon des données du comité technique Euratom.
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Le Niger est le septième producteur mondial d’uranium. Bien qu’il ne représente qu’environ 4 % de la production mondiale, il est un fournisseur important.
Pour rappel , en mai 2023, le gouvernement nigérien avait annoncé la signature, à Niamey, d’un « accord global de partenariat » pour prolonger jusqu’en 2040 l’activité de la mine d’uranium de la Somaïr, une coentreprise entre Orano et l’Etat, près de la ville d’Arlit, dans le nord du pays. Une lune de miel qui risque de s’assombrir.