“J’étais enfermé et on nous…” : Témoignage choquant d’un migrant ivoirien en Libye

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Un jeune migrant ivoirien répondant au nom de Amara Sidibé, affirme avoir été captif d’une ‘’prison” non-officielle en Lybie.

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Selon ses dires, toutes les portes de ce bâtiment étaient closes et ils étaient forcés (les migrants) à y entrer par le toit, à l’aide d’un système de poulie. Par chance, il réussit à s’échapper de ce lieu secret inconnu de l’ONU, endroit ou selon lui sont régulièrement faites des exactions.

« J’ai pris la mer une nuit, avant le mois de carême [qui a débuté le 2 mars 2022, ndlr]. J’étais sur un zodiac avec une centaine d’autres personnes. Il nous a fallu trois heures environ pour arriver dans la zone SAR libyenne [la zone de recherche et de sauvetage sillonnée notamment par les navires humanitaires, ndlr] mais malheureusement il n’y avait pas de bateau de sauvetage.

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Nous avons contacté des secours mais l’Océan Viking était trop loin pour venir nous chercher. Nous sommes restés en mer pendant 9 heures. Finalement, les Libyens sont venus nous récupérer. Ils ont attaché une corde autour de nos corps et nous ont fait descendre, un par un. À notre retour sur terre, nous avons d’abord été envoyés dans un centre à Al Zawiya [ville du nord-ouest de la Libye, ndlr]. Puis, un certain Oussama, un Libyen, est venu et nous a transférés à Wershafana [un quartier situé dans l’ouest de Tripoli, ndlr]. On s’est retrouvé dans un lieu, qu’on appelle “le centre Wershafana”, qui ressemble à une ancienne usine. »

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