Sanctions contre le Mali : Kemi Seba appelle à la mobilisation

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Le Mali fait actuellement face à des sanctions très dures prises à son encontre par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

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Dans cet enregistrement, il rappelle à Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cedeao que son illustre prédécesseur Jerry Rawlings n’est pas arrivé au pouvoir par la voix des urnes et pourtant il a « remis le Ghana sur pied ». Le pays a été « consolidé par un homme qui a fait un coup d’Etat. Il a remis sur pied le pays qui était parti en délabrement » a laissé entendre le militant panafricaniste. « Il y a des périodes de l’histoire où nous n’avons pas à être dans les histoires de démocratie à l’occidentale. Ce qui compte c’est la jonction des forces entre la souveraineté africaine issue de la société civile et une volonté patriotique issue de la dynamique des militaires. Quand ces deux forces s’allient on va dans une direction d’élévation » croit savoir le président de l’ONG Urgences panafricanistes.

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Il est persuadé que ces sanctions ne sont rien d’autres que des « exactions de la cedeao et de la communauté internationale » contre le Mali parce que ce qui « dérange ce n’est pas le coup d’état d’Assimi Goïta encore moins le temps passé au pouvoir ». Les « autorités maliennes payent le prix de leur volonté de changer de partenaires géopolitiques. Le Mali a décidé de s’allier militairement à la Russie et de s’allier économiquement, stratégiquement et géo-stratégiquement à l’Iran » révèle Kemi Seba. Ces partenaires étant les « pires adversaires de l’oligarchie occidentale » tout est fait pour punir Bamako croit savoir le leader panafricaniste.

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L’homme appelle à une mobilisation le 22 janvier 2022 devant les ambassades du Mali situées dans différents pays d’Afrique francophones mais aussi au sein de la diaspora pour soutenir les autorités de Bamako. « Le 22 janvier que tous ceux qui le peuvent se mobilisent en Afrique Francophone face aux ambassades maliennes pour soutenir le Mali. Pour condamner ces exactions de la Cedeao.

Pour condamner ces exactions de la communauté internationale » a réitéré Kemi Seba qui invite les africains à ne pas laisser le Mali comme ils « ont laissé Kadhafi« . « Notre peuple aime trop pleurer les entités mortes mais les combattent de leur vivant » conclut le militant panafricaniste.

 

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