Le corps sans vie du jeune taxi moto Kouadio Konan Cédric, 20 ans, a été découvert, criblé de balles sur le côté gauche.
Les nuages se dissipent autour du meurtre du jeune taxi moto Kouadio Konan Cédric, survenu mercredi 02 mars dernier à Tiébissou, Centre du pays, 276 km d’Abidjan.
Des sources concordantes indiquent que son cousin direct serait l’auteur de ce crime. A en croire nos sources proches de la famille, l’esprit du défunt se serait emparé, lors de la veillée funèbre, du corps d’une jeune fille, venue d’un village voisin.
Il s’agit d’une élève du secondaire à Lomokankro, en classe de 5ème. Celle-ci a accusé ouvertement le cousin dont nous tairons le nom. Devant tout le monde, elle a déshabillé le présumé tueur sans aucune réaction de la part de ce dernier.
Ainsi, l’esprit du défunt révèle comment il a été tué. Deux personnes qu’il connaissait très bien, ont fait croire au jeune taxi moto qu’elles allaient acheter de l’anacarde. Chose que Cédric ne refuse pas. Le taxi-moto et ses deux clients se dirigent sur l’axe Gbomizambo-Yamoussoukro.
Après le corridor de Tiébissou, les deux clients lui demandent de prendre une piste. Il s’exécute sans se soucier, ignorant que ses clients du jour le conduisaient sur la scène de sa mort. Le lieu idéal pour leur sale besogne trouvé, les bandits passent à l’acte et assènent le conducteur de coups violents pour l’affaiblir.
Blessé, Cédric arrête la moto et supplie ses bourreaux. Hélas, ses tueurs ne pouvaient se dérober de leur mission. Ils l’ont fusillé et abandonné sa dépouille, son argent non sans emporter sa moto achetée une semaine plus tôt.
Il en est de même pour deux autres filles à Lomokankro et des cousins du défunt résidant à Tiébissou. Tous seraient tombés en transe et auraient cité le même cousin comme étant le meurtrier de Cédric. Nos sources précisent que ce dernier avait l’air sans gêne et serein aux funérailles. Plus tard, poursuivent nos interlocuteurs, la jeune fille sera frappée une seconde fois par l’esprit et il en sera ainsi tant que le meurtrier n’aura pas reconnu les faits.
Hélas la jeune fille était à vélo la seconde fois lorsqu’elle est tombée en transe. Ce qui lui a valu une entorse au bras. Elle était à l’hôpital à Tiébissou lorsque nous mettions sous presse. Face à cette montée de tension, le chef du village essaie de reprendre du poil de la bête en appelant au pardon pour l’acte posé. Trop tard, le feu du mécontentement couve tel sur des braises ardentes.
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Du reste, le présumé coupable n’a pas avoué le crime. Les jeunes du village prennent d’assaut la maison du présumé tueur. Ils fracassent sa porte et brûlent sa moto. Celui-ci a déjà pris la poudre d’escampette avec son père. Ils trouvent refuge, selon nos sources, dans une brigade de Gendarmerie autre que celle dans la circonscription du village. Il a fallu une descente de la brigade de Gendarmerie de Tiébissou pour ramener le calme dans le village.
