S’il a pointé des “agissements” de certains “militants égarés”, le président par intérim pour six mois du vieux parti a reconnu que la suspension du 16ᵉ congrès du PDCI-RDA par la Justice est la conséquence des dysfonctionnements internes graves.
Sa réaction était très attendue. Alors que le congrès du PDCI devant permettre la désignation du successeur de l’ex-président, Henri Konan Bédié, était prévu se dérouler le samedi 16 décembre, sa tenue a été suspendue in extremis par une ordonnance en référé du tribunal de Grande instance d’Abidjan (TGI).
Dans son communiqué adressé à plusieurs organes de presse et médias audiovisuels, le dimanche 17 décembre 2023, le Professeur Cowppli-Bony Kwassy Kwadjo Philippe Alphonse a d’abord dénoncé des “agissements” de certains “militants égarés”, soulignant leurs actions “sans scrupules” en faveur de leurs intérêts personnels.
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Cowppli-Boni a également révélé que la procédure judiciaire ayant abouti à la suspension a été entreprise sans notification préalable au parti. “Cette procédure judiciaire a été entreprise le vendredi 15 décembre 2023, la veille du congrès, sans que nous en ayons été informés pour être présents ou représentés lors de l’audience qui s’est déroulée le même jour dans la soirée. Il en est ressorti une décision de suspension et de report de notre congrès électif”, a-t-il expliqué.
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Bien que déplorant des “agissements” de certains “militants égarés”, Cowppli-Boni a ensuite reconnu que la suspension du congrès était la conséquence de “dysfonctionnements” au sein du parti. “Cette situation est la conséquence des dysfonctionnements internes graves que nous allons devoir corriger dans l’urgence”, a-t-il admis.