Procès de cocaïne en Côte d’Ivoire : L’ex-commandant de San-Pedro fait des révélations | IVOIRE TV5
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Procès de cocaïne en Côte d’Ivoire : L’ex-commandant de San-Pedro fait des révélations

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L’ancien commandant de la brigade de lutte contre le banditisme de San Pedro a fait des révélation lors de cette audience jeudi 29 février 2024, selon un confrère de RFI dans un article du 1er mars 2024.

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Le jeudi 29 février, le procès concernant le trafic international de cocaïne s’est poursuivi au pôle pénitentiaire d’Abidjan. Le 1er mars 2024, un article du confrère de RFI mentionne « le Procès d’un trafic de cocaïne en Côte d’Ivoire : un ancien responsable de la police de San Pedro soumis aux questions ». En effet, le jeudi 29 février 2024, Dosso Karamoko, ex-commandant de la brigade de lutte contre le banditisme de San Pedro, a été appelé à témoigner devant le tribunal. Petites lunettes noires perchées sur son nez, arborant une chasuble orange marquée du mot « détenu », Dosso Karamoko affirme avoir été transféré à San Pedro vers la fin de l’année 2021.

Dès son arrivée dans cette cité portuaire, il s’emploie à établir des contacts afin de s’informer sur les figures influentes de la région. C’est ainsi que César Ouattara, son co-accusé, le présente à Miguel Devesa, qui se présente comme le cerveau de cette affaire de trafic de drogue. Lors de son témoignage, Dosso Karamoko admet avoir reçu près de deux millions de FCFA, ainsi que de batteries et d’un groupe électrogène pour ses initiatives personnelles, des présents qu’il décrit comme des actes bienveillants de la part de l’entrepreneur espagnol. Une déclaration qui n’a pas convaincu le Parquet et le tribunal.

Le commissaire de police était-il au courant des activités illégales de Miguel Devesa ? Que lui a-t-il promis en retour ? Pourquoi lui a-t- il mis à disposition un agent de police pour l’escorter jusqu’à Abidjan ? Face aux questions insistantes, le prévenu semble convaincre difficilement le Parquet et le tribunal, qui pointent du doigt une série de << curiosités » : « jamais dans nos conversations, nous n’avons parlé de drogue », rétorque le commissaire, qui nie toute implication dans cette affaire.

Rappelons que, cette affaire impliquant la saisie de deux tonnes de cocaïne, a débuté en avril 2022 à Abidjan et à San Pedro (sud- ouest). Cette saisie a été un record, permettant d’interpeller plusieurs personnes, dont des responsables locaux de la marine et de la police. Le procès a commencé le 22 décembre dernier. Au total, 19 personnes et 4 sociétés sont poursuivies, principalement pour le trafic international de drogue.

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Jean Camille H.

Je suis rédacteur, passionné de lecture et de découverte. Retrouvez mes articles sur IVOIRE TV5.

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